La Culture Navajo
La spiritualité Navajo est fondée sur le culte de la nature,
des vents et des cours d'eau et de l'harmonie "Hozho".
Elle fait aussi appel à un certain nombre
de Dieux qui interviennent
occasionnellement dans les affaires humaines.
L'état d'Hozho est lié à la santé, la beauté,
l'ordre et l'harmonie.
Le malade est considéré chez les Navajos
comme celui qui a rompu cet
équilibre fixé une fois pour toutes.
Les Navajos invoquent souvent leurs Dieux par des
offrandes et des cérémonies.
Kachinas
Les Kachinas "originaux" représentent
des esprits surnaturels et des êtres,
des entités essentiellement bienveillantes.
Selon la tradition, ils auraient vécu parmi
les peuples indiens et leur auraient appris
les compétences de vie basées pour le bien-être.
Ces compétences étaient :
comment chasser et fabriquer des outils
et d'autres objets, comment vivre en harmonie
avec la nature, faire venir la pluie et
fertiliser la terre, comment guérir la maladie
et mesurer la discipline, et enfin
l'art d'offrir la gratitude spirituelle.
Les plus beaux cadeaux de Katchinas sont
le bonheur, la santé et une longue vie.
Chaque kachina a donc une fonction spécifique,
et est considéré comme un esprit
d'un animal, d'un oiseau, d'une plante, d'un objet,
d'un lieu ou d'une personne.
A l'origine, la poupée Kachina était un outil
pédagogique pour aider à la formation culturelle
et religieuse des enfants des tribus indiennes.
Kokopelli
Kokopelli est un personage mythique,
souvent représenté comme un joueur
de flûte bossu, issu des anciennes croyances
amérindiennes du sud-ouest des Etats-Unis.
Il est le symbole de fertilité ,
de joie, de fête, de longue vie.
C’est aussi un ménestrel, un esprit de la musique,
un conteur, un faiseur de pluie, un guérisseur,
un professeur, un magicien farceur, un séducteur.
Kokopelli possède la sagesse de l’âge.
Ce voyageur joyeux a une leçon pour chacun.
Sa plus grande leçon semble être
de nous montrer que nous ne devrions
pas prendre la vie trop au sérieux.
Dans certains mythes, la bosse de kokopelli
contient des graines, des plantes,
des objets sacrés ou médicinaux.
Tout en semant les graines cachées au creux
de sa bosse, il chante et joue de la flûte.
Il insuffle ainsi dans les semences, le souffle de la vie.
Il est le bienvenu pendant la saison
des plantations de maïs.
Dans d’autres mythes, il parle au vent et au ciel.
On entend sa flûte dans la brise du printemps,
apportant la chaleur après le froid de l’hiver.
Selon cette légende, Kokopelli apporte
bonne fortune et la prospérité à
celui qui écoute ses chansons.
Sa flûte annonce sa venue et à son départ,
la récolte est abondante.
Kokopelli est une divinité positive,
adorée des indiens Navajos,
Hopis, Zunis, Anasazis …